Otes moi d'un doute......... Combien de fois ce doute vient -il perturber nos certitudes? Combien de fois ce doute vient -il couper net nos élans vers la vie, vers notre créativité?

Combien de fois le doute nous ronge de l'intérieur, nous faisons craindre les pires scénarios, nous entraînant dans les méandres obscurs du mental et de notre égo?

Pire encore combien de fois ce doute nous entraîne -t-il  à ne plus croire en nos forces intérieures, en nos intuitions qui pourtant sont la porte de notre vérité profonde, de notre inspiration vers la vraie source d'équilibre et notre force?

Combien de fois préférons -nous demander des avis extérieurs sur des choses personnelles dont nous seuls sommes maîtres et dont nous seuls avons la clé?

D'où nous vient cette fâcheuse habitude de croire que l'autre sait mieux que nous, ce qui est bon pour nous?

Souvenir d'enfance, du temps où nous devions attendre l'assentiment de nos parents pour avoir le droit d'agir, où nous étions dans la dépendance du monde des adultes, car eux avaient la connaissance? Du moins c'est ce qu'ils nous disaient.

Notre éducation ne nous a pas invités à aller chercher au fond de nous , ce que nous ressentons, ce que nous pressentons comme la solution juste à chaque situation.

Il n'est pas souvent enseigné aux enfants à aller chercher leur vérité au fond d'eux, à faire appel à leur force intérieure pour avancer, pour analyser leur réaction et les comprendre, trouver la bonne réponse à la sollicitation du moment.

Il est peu enseigné à faire confiance à ses propres capacités de jugements et de choix.

Nous pouvons permettre aux enfants d'aujourd'hui à se pencher sur leur intérieur plutôt que de regarder en l'air la réponse qu'ils attendent.

Nous pouvons, nous aussi les adultes, être plus attentifs à ce qu'ils ont comme capacité de compréhension , de ressenti sur leur monde, croire en leur capacité de saisir la vérité profonde de chaque situation et leur force pour mettre en place les bonnes réponses.

Nous devrions leur apprendre (prendre avec soi)  la confiance en eux, leur apprendre à se découvrir dans leur force et leur capacité de réflexion, à ne pas avoir peur de rater, car rater n'est qu'une occasion d' apprendre, d'ajuster et non la preuve d'une nullité quelconque. 

Mais pour cela, il faut que nous le fassions nous -mêmes.  Nous avons, nous aussi,  à être capable de cette autonomie, de cette confiance intérieure qui ne laisse pas la place aux méandres du doute, mais au contraire invite à une action juste et positive, efficace car proche de notre vérité intérieure.

Nous avons à quitter nos vieilles habitudes de dépendance de l'avis de l'autre. A nous émanciper de cette idée ancienne que l'autre sait mieux que nous, que nous cessions d'aller chercher chez l'autre la permission d'être nous -même , d'agir selon notre ressenti, notre inspiration.

Croire en la force qui est en nous, plutôt que de nous en remettre à celle d'un autre qui ne nous connaît pas dans nos profondeurs.

Certes, l'autre peut nous aider à comprendre, mais pas nous mettre sous la dépendance de son choix, de sa décision. C'est à nous que revient cette tâche, c'est nous qui sommes maîtres de nos choix , de notre pouvoir décisionnel, c'est notre responsabilité. et même si l'enfance ne nous en a pas permis la mise en place, l'adulte que nous sommes a maintenant le pouvoir, voir le devoir pour lui, de le faire.

Il faut que nous puissions prendre de nouvelles habitudes de contacts avec notre monde intérieur, que nous n'ayons plus peur ce de ce que nous allons rencontrer en nous, que ce soit positif ou négatif, que nous avancions dans notre univers sans jugement, mais avec confiance et bienveillance, avec amour.

Il faut que nous apprivoisions cette force qui est en nous et qui attend que nous la sollicitions, que nous prenions appui sur elle. Que nous lui permettions de  nous étonner par sa puissance , sa justesse et  son efficacité, sa grandeur. 

Apprivoiser notre pouvoir intérieur, notre capacité de discernement , de création, de responsabilisation.

Soyons le canal de cette force universelle d'amour qui sait ce qui est bon et juste, Soyons à son écoute, pour mener à bien notre chantier personnel, et faire vivre la beauté et la plénitude qui vit en nous. 

Si nous le faisons , nous ouvrons la porte à ceux qui suivrons, nous serons la preuve vivante qu'il est possible d'être en vérité et en sérénité ce qui vit en nous. Alors notre humanité deviendra grande.

A plus tard sur la route de notre croissance . Halima

L'été est chaud au propre comme au figuré.

Dans le sud où je vis, il nous a menés dans les pires bouleversements du coeur, dans la profondeur de nos abysses intérieurs face à des situations qui ne peuvent que bouleverser, révolter, faire peur.

Comment apprendre à vivre avec ces actes de folie meurtrière? Comment apprendre à discerner le juste au milieu de ce chaos émotionnel?

Comment être acteur positif en cette période où tout parait irrationnel, dans le côtoiement de cette violence et sa puissance de déferlement imprévisible là où elle éclate?

Comment vivre l'espérance en la sagesse , en la puissance de paix alors que tout se construit pour nous amener à vivre dans la peur, dans la haine et la méfiance permanente?

Comment dire toujours , celui -ci est mon frère en humanité , alors qu'il a perdu toute trace d'humanité sinon sa capacité de folie?

Comment faire comprendre à un enfant que ce qu'il entend n'est pas du cinéma, mais qu'il peut quand même croire en la bonté de l'être humain? Comment parler de fraternité, alors que l'on jette sans scrupule des milliers d'humains sur les routes sans savoir les accueillir, les remettre sur pied, sans savoir leur dire bienvenus, n'ayez plus peur, vous êtes en terre d'accueil?

Comment ne pas être dupé par les visions politiques qui veulent nous mettre en état de guerre pour pouvoir affirmer leur propre pouvoir sur les peuples?

Pourtant ,ils sont là les moments de partages vrais, de compassions. Ils sont là dans les actes spontanés de soutiens, dans les paroles de fraternité de certains responsables religieux. Ils sont là dans les paroles d'un pape qui veut réveiller les consciences, nous sortir de l'état de léthargie collective où l'on veut nous conduire comme des moutons.

Ils sont là dans les paroles simples, dans les serrages de bras, dans la nourriture partagée. dans des fêtes spontanées ou organisées où il est question de faire connaissance, de s'écouter, de se connaître mieux.

Ils sont là au plus profond de nous, si nous le choisissons encore et encore. Si nous savons nous poser pour respirer avant de nous jeter dans les réactions impulsives du coups pour coups.

Ils sont là si nous savons ne pas juger en bloc ce qui est situation particulière. Ils sont là si nous refusons la destruction de l'homme par l'homme comme réponse à la folie meurtrière, si nous ne prenons pas les armes pour répondre aux armes,  si nous savons garder notre respiration au centre de notre coeur  pour entendre la réponse adaptée pour chacun de nous.

Ils sont là si nous répandons la douceur autour de nous et en nous. Ils sont là si nous croyons vraiment que l'amour sera un jour plus fort que la colère ou la haine qui sommeille en chacun de nous. Si nous croyons que la planète mérite le meilleur de l'humain au lieu de tomber dans le fatalisme de notre négativité.

Ils sont les moments de bonheur, si nous savons les faire éclore là où nous sommes, si nous les reconnaissons dans notre vie quotidienne lorsqu'ils nous sont offerts.

Ils sont là si nous sommes forts en notre conviction d'un monde équitable et que nous le construisons chacun là où nous vivons. Si nous ne nous laissons pas mener là où nous ne voulons pas aller, parce que nous sommes dotés du libre arbitre et que c'est notre droit divin de le manifester.

Ils sont là dans des moments de dialogue que les pires événements finissent par permettre.

Faut -il donc que nous ayons besoin encore de plus de secousses pour que les paroles de fraternité, d'humanité finissent par se faire entendre? Pour que nous nous mettions debout et affirmions que nous pouvons être créateurs d'un monde meilleur maintenant. Que nous ayons le courage de défendre la beauté de la Vie qui s'exprime tout autour de nous?

Nous avons le choix de nos réponses face aux événements, le choix de sombrer ou de chercher la partie lumineuse dans l'obscurité.

Le choix de nos rencontres constructives apaisantes , le choix d'exprimer l'amour à ce qui nous entoure. Le choix de faire appel au meilleur qui vit au fond de chaque être humain et d'essayer de comprendre comment certains sont tellement perdus qu'ils acceptent de servir les forces de l'horreur, ou sont prêts à la violence pour répondre à la déraison.

Ami, Je crois en toi parce que je suis partie de toi, par mon humanité! Je crois en toi parce que je suis partie de toi dans ma divinité et que c'est elle le ciment qui m'unit à chaque créature dans ce monde..C'est donc en faisant appel à cette force d'amour total que je trouverai la réponse à tout ce qui se passe autour de moi et en moi, et qui pourrait me faire glisser dans la boue putride où je ne veux pas aller.

C'est toi que j'appelle, Puissance d'Amour qui est au fond de moi, mais aussi au fond de tout , pour que tu sois manifestée de plus en plus , par de plus en plus d'humains conscients de leur responsabilité de te faire vivre ici sur cette terre qui nous aime et supporte tant de nous.

C'est toi que j'appelle pour que ta voix perce les ténèbres et nous donne raison de croire encore et encore que l'être humain n'est pas la pire des bêtes qui se trouve sur cette terre, mais bien un messager responsable de ta Présence.

Pour que tu vives de plus en plus sur terre, je dois te faire vivre de plus en plus en moi et en mes actes. Alors tu rayonneras!

Quoiqu'il se passe autour de nous , ne perdons pas notre lumière intérieure! Fraternellement vôtre. Halima

Je respire , J'expire. Quoi de plus naturel que ce mouvement? Pourtant sans lui , je ne suis plus.

Quoi de plus naturel que ce balancement de reflux des vagues de l'océan, image géante de notre respiration.

J'inspire , j'expire, rien ne s'oppose à cette danse qui me maintient en contact avec l'air qui m'entoure, avec la vie qui entre ainsi en moi et en ressort.

 j'inspire , j'expire comme toute les formes de vie sur notre planète. Notre trait d'union à  tous qui vivons sur notre Terre; notre bien commun, notre richesse commune pourtant si hypothéquée actuellement par les mauvais traitements que lui inflige l'espèce humaine.

Comment faire prendre conscience à tous de la nécessité urgente de restaurer la pureté de cet air, qui gonfle nos poumons, tout comme il est urgent de préserver et de restaurer la qualité des eaux de la planète?

C'est bien dans l'océan que les coraux font leur alchimie concernant l'oxygène de l'air, tout comme les végétaux sur terre . Il n'y a pas de séparation , toutes les formes de vie sur cette Terre nourricière sont dépendantes les unes des autres, sont solidaires les unes des autres, sont équilibrantes les unes pour les autres.

Comment expliquer aux humains qu'ils ne peuvent pas rompre cet équilibre sans porter atteinte à toutes les formes de vies présentes y compris les leurs. Il n'y a pas une vie qui prévaut sur l'autre en importance, toutes sont essentielles à l'équilibre de notre système planétaire.

J'inspire , j'expire , cela faisant , je me maintiens à ma place dans la ronde des différentes formes  de vies terrestres. Ai -je conscience de ce lien lorsque je gonfle mes poumons , et que je les vide?

Ai -je conscience de ce mouvement réflexe auquel nous avons si peu souvent de présence. Combien de fois par jour suis -je en fermeture , en apnée? Combien de fois par jour suis -je ouverture, en expansion?

 Ce mouvement réflexe qui suit le contexte de nos émotions, pour se rétrécir ou s'expanser.

Comment est -ce que je respire à cet instant présent , dans mon activité présente?

Suis -je dans la consciente amplitude ou dans le rétrécissement involontaire?

Alors si je deviens plus lucide sur ma respiration, je deviens plus lucide sur mon corps, sur la manière dont j'aborde le mouvement de la vie qui vient à moi. Je suis plus capable de raisonner mes émotions, de les observer sans me laisser submerger par elles.

Je deviens plus libre de ce qui se passe dans mon monde, dans celui qui m'entoure, plus libre des éventuelles secousses qui peuvent me venir de ce monde environnant.

Parce que si je respire consciemment , j'aspire la vie consciemment , et je rejette les trop consciemment pour être dans une forme d'équilibre. Je peux aborder les autres formes de vies , d'émotions avec plus de justesse et de détachement.

Je peux aussi sentir le lien qui m'unit aux autres quels qu'ils  soient, quel que soit leur règne d'appartenance, humain, animal ou végétal ,minéral ou aquatique.

Je peux sentir combien est précieux pour tous le droit de respirer, d'inhaler de l'air pur et cela m'ouvre sur la conscience infinie à laquelle est relié l'air présent sur terre et dans notre atmosphère.

Je peux sentir combien il est important que je tienne mon rôle de gardien de l'air avec sérieux, que je fasse ma part dans l'étonnante symbiose de ce grand ballet des vies respirantes.

Alors , je pose mes mains sur mon coeur et j'inspire profondément , je reçois la vie sous toutes ses formes en moi, J'expire profondément , j'envoie mon amour à toutes ces formes de vie et je me sens en unité avec le Tout. Je remercie de pouvoir recevoir cet air qui me permet de vivre, je remercie toutes les formes de vies qui contribuent à cette immense respiration sur toute la planète.

Je suis heureux de vivre cela, à ma place, grâce à mon corps, à mes poumons, à ce mouvement autonome de respiration.

Je remercie pour cette immense alchimie et à la Force de vie qui maintient cela dans son mouvement parfait et je me laisse aller à sa douceur et à son courant apaisant et vivifiant à la fois. Je Vis et je Partage ma vie.

A votre respiration consciente, à votre expansion, à notre partage de vie.

Halima

Devant le clavier, j'attends l'inspiration, les mots qui sonnent vrais et apportent la vie. Alors, a toi qui me lis, je te parle de ma vie, celle d'aujourd'hui.

Devant moi mon chat dort, respectant ce silence. Seul dehors le vent hurle m'appelant dans sa danse.

Mais depuis  trois semaines, mon corps boude les mouvements, me tenant allongée , souffrance à chaque instant.

Eh oui , en ce moment, c'est la panne sèche, la pose imposée, l'inaction offerte. Mon corps en a ainsi décidé, pas facile a accepté?  

Pas facile plutôt de ne pas comprendre ce choix. Que n'ai -je pas senti, que n'ai -je pas écouté?

Comment suis-je arrivée à cette expression douloureuse? Que me raconte -t-elle qui veut se faire jour, que je n'ai pas  simplement entendu jusqu'ici?

Mon corps appelle a une métamorphose, à un nouveau vécu. Il parle de douceur, de tendresse et de pose. Il parle de liberté et de paix retrouvée. Il parle aussi de temps qui s'écoule sans rien, juste en accord sincère avec la Lumière. Il parle des pressions que je me mets , ou que j'accepte, pour qui? pour quoi? Cà c'est une bonne question à laquelle je vais pouvoir répondre.

Il me parle de l'Essence qui vibre au fond de moi, celle qui m'appelle à Être simplement dans la joie. Il me parle de délestage de tous les superflus qui me recouvrent et parfois m'engluent encore.

Il me parle de l'amour de Dieu qui vit en moi, qui attend que je lui ouvre encore plus grandes les portes.

Il me parle de quitter la rentabilité sous toutes ses formes, de quitter la production pour simplement laisser vivre l'Être, devenir création. Il me dit que simplement entrer dans le "il faut" éloigne du ressenti du coeur et de sa manifestation possible.

Il me parle de cette mutation profonde qui consiste à quitter la rigidité du "je veux" pour accéder à la libre circulation de l' Energie de vie à travers soi et dans son monde personnel.

Il me parle du temps nécessaire à ce nettoyage  pour devenir plus souple, plus subtile dans les choix et les actes, dans la manière d'utiliser sa matière. Il me parle de conscience de L'essence et de son expression, de ma libre adhésion à son processus vital.

Il me parle de la joie de la fluidité, de la danse du mouvement de vie, de la sagesse du coeur et de sa connaissance, de la vigilance qu'il faut apporter à ne pas se laisser duper par le mental .

Il me parle enfin de l'amour nécessaire de cette matière qu'est le corps et qui doit se traduire par des faits, des choix clairvoyants et toute l'attention que l'on pourrait avoir pour un nouveau -né.

Il  me parle d'espérance, de transformation, d'expansion vers le nouveau , l'inconnu dans la confiance de la réalisation de la puissance d'amour en moi, à travers moi et de son rayonnement. Il me parle de la Confiance qui doit lui être accordée pour que la symphonie puisse se jouer librement dans sa grâce et sa beauté....

Voilà tout ce dont me parle mon corps douloureux, auquel je peux accepter de donner le cours et l'écoute, ou non.

C'est ce que m'offre ce temps de pose, un temps de réévaluation, de réorientation, d'adaptation à des mesures plus subtiles et plus grandes. Il faut à la matière le temps et la conscience pour  laisser la mue se faire .

Il faut à ma conscience le choix de faire passer l'amour en tout premier, et cela dans les moindres détails de la vie quotidienne, dans l'infiniment petit, comme dans l'immensité de ce que nous sommes.  C'est là, la seule obligation nécessaire à la vraie croissance.

A notre ouverture de conscience dans ce quotidien si subtil ou si envahissant selon nos choix.... Avec mon humaine amitié.... Halima